Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
c'est tout moi
c'est tout moi
Publicité
Archives
29 septembre 2008

On ne choisit pas sa famille...

malcolm

La vie nous réserve bien des surprises. Parmi eux, les beaux-frères. Aujourd'hui au programme: étude poussée d'un de ces spécimen, principales caractéristiques: une haine sans limites à sa belle-mère et sa belle-soeur.

Avant de continuer plus loin: toutes ressemblances avec des personnages existants serait fortuite... tu connais la suite.

INTRO

Alors il se trouve que la famille semble très soudée. La belle-mère, qui est pourtant en congé, prend sa voiture et fait 80 km aller-retour pour aller chercher sa petite fille à la maternelle et la ramener chez son père aka le beau-frère. Celui-ci est en arrêt maladie car il s'est bêtement explosé le pouce au boulot et est bien sûr incapable de prendre la poussette jumeaux, d'y planter son fils son héritier sa seule raison de vivre aka le petit-fils pour aller chercher sa propre fille cosette à la maternelle, à 10mn à pied. C'est pas comme s'il s'était explosé les deux jambes.

***

Et donc, par une journée comme n'importe quelle autre, la belle-mère, accompagnée de sa fille aka la belle-soeur va chercher la petite à la maternelle. Les questions fusent:
"alors ma chérie, tu as fait quoi aujourd'hui? Wahou tu as peint un poisson rouge! Mais c'est super! Et tu as mangé quoi chez nounou? Des pâtes! Avec de la viande? Du jambon peut-être? Du poisson alors? Non? Des lardons? Ah pardon oui les lardons c'est dans la quiche suis-je bête! Y'avait de la sauce rouge avec tes pâtes quand même? Non! Tu dis? Tu n'as mangé que des pâtes... Attends ma chérie, déjà hier tu as dit que chez nounou tu n'avais mangé que de la purée!"

Et comme le parking devant le home sweet home de la petite est fermé, la belle-mère se gare sur le trottoir et la belle-soeur raccompagne sa nièce adorée chez le beau-frère, frappe avant d'entrer, donne le drap à laver ce week end pour le ramener à l'école lundi, explique au beau-frère qu'il pourrait parler du potentiel problème de la nourriture à sa femme après lui avoir expliqué le pourquoi du comment, et repart, sa journée étant loin d'être finie.

La soirée s'annonce bien, mais la belle-mère dérape: elle appelle le beau-frère. Celui-ci est hystérique, il a appelé la nounou et s'est probablement fait rembarrer, il en profite pour se défouler sur la belle-mère et la belle-soeur arguant que cette dernière est folle (d'avoir soulevé la question sus-citée), qu'en plus c'est une feignasse (car malgré la centaine d'entreprises qu'elle a contacté aucune n'a signé son contrat de professionnalisation mais d'aucuns préfèrent croire que nourrie logée et blanchie la belle-soeur n'aura aucune motivation à faire quelque chose de sa vie), qu'elle est jalouse que la nounou soit bonne (dans son travail, espèce de pervers) et qu'en plus elle bouffe l'argent de la belle-mère (car nourrie logée blanchie, faut suivre un peu).

Ce à quoi on pourrait répondre: mais de quoi je me mêle bon sang de bonsoir! Occupe-toi déjà de tes enfants, pour rappel tu paies encore la pension alimentaire pour tes deux premières filles et vu l'état de tes finances tu ne peux pas économiser pour payer de grandes études à tes deux derniers enfants alors pompon!

Si seulement ça s'était arrêté là... Pas peu fier d'avoir insulté en long en large et en travers la belle-soeur qui a pourtant sacrifié 9 mois de sa vie (sociale, notamment) pour s'enfermer chez monsieur et madame et garder leurs deux terreurs, leurs inculquer certaines valeurs et le sens du respect avant d'en ressortir avec l'envie d'un ligaturage de ses propres trompes, le beau-frère s'en est aussi pris à son interlocutrice: la belle-mère.
Oui, celle-là même qui ne lui dit pas "bouge ton boul, gros lard, ma fille avec une attelle au poignet + tendinite de l'épaule + névralgie cervico brachiale elle arrivait encore à utiliser la poussette jumeaux pour une promenade d'une à deux heures par après-midi, alors va chercher ta fille à la maternelle comme un grand", non non non point de discours offensant, un simple "je le ferais avec toute la bonne volonté du monde" a suffit.
Cette même belle-mère qui, dans les temps de misère pécuniaire avait aidé le beau-frère à ne pas être dans le vermillon bancaire et attends toujours d'être remboursée (mais peut sûrement s'asseoir dessus).
C'est cette belle-mère qu'il a traité de sorcière et de saloperie (ou qui ne rit pas, je ne suis pas sûre). Il lui interdira même de mettre les pieds chez lui... qui est aussi chez la fille de la belle-mère, alors faut pas déconner non plus, et on a les clés j'te signale!

ÉPILOGUE

Plus tard, on apprendra par l'arrière grand-mère (qui est la maman de la belle-mère) que la belle-soeur fut nommée en ces termes "la dernière fois, elle est venue avec des bottes à bouts pointus, habillée à la dernière mode (bottes achetées il y a 4 ans au moins, de même pour le pantalon que je portais le jour du crime, ndm), prête à faire le trottoir". Gageons que cette phrase fut légèrement remise à la sauce bisounours pour ne pas heurter les âmes sensibles.

Encore plus tard, on apprendra que le beau-frère pourrait finalement être un manipulateur, un menteur, un alcoolique... ah pardon, ça, on me dit dans l'oreillette qu'on le savait déjà! Bref, on découvre la face cachée latente d'un sérial briseur de famille, ou d'un attribut masculin que même si en tant que femme, on ne l'a pas, on s'en bat les c...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité